La relation patient-thérapeute relève du partage affectif, quand chacun apporte son sensible dans l’installation du lien thérapeutique. Exemple avec le cas de Madame L., dissociée de son corps, pour laquelle il a fallu « remettre en place le “nous” dans la bulle hypnotique ».
Si Hippolyte Bernheim a utilisé l’hypnose sous forme d’induction où l’hypnotiste a le pouvoir miraculeux sur l’hypnotisé qui, passivement, reçoit ce magnétisme animal, Milton Erickson a permis d’expérimenter le fait que l’hypnose est avant tout une expérience relationnelle « de réassociation et de réorganisation », où l’induction ne devient qu’un moyen d’y parvenir et non un but.